Pourquoi les cuisiner

Apport nutritionnel exceptionnel

Une plante sauvage a poussé toute seule, sans apport d’eau, d’engrais, de pesticide, sans désherbage. Elle est beaucoup plus riche en matières nutritives que la plupart des légumes de jardin qui ont été l’objet de soins, depuis la préparation de la terre jusqu’à l’arrosage final.

A titre d’exemple, l’ortie contient presque autant de calcium que le fromage, trois fois plus de fer que les épinards, les mêmes protéines complètes que la viande et 7 fois plus de vitamine C que le citron. Et puis aussi du potassium, du phosphore, du magnésium, de la vitamine A.

Des goûts nouveaux et équilibrés

Les grands cuisiniers, comme les chinois, équilibrent toujours les 4 goûts : acide, salé, sucré, amer.

Avec les plantes sauvages, nous retrouvons l’acide et l’amer souvent oubliés dans notre alimentation.

Et nous découvrons le délicieux parfum de la fleur de sureau, la saveur inimitable des tiges croquantes de la berce, le goût étrange et entêtant de ses graines, la touche champignon de l’épiaire des bois, le délicat rappel noisette de la tendre stellaire….chaque nouvelle compagne nous réserve une surprise gustative.

Se relier à la terre

Il s’agit de manger la plante qu’on a rencontrée, reconnue, choisie, et cueillie  en ayant conscience que cette plante est vivante et va nous transmettre sa vitalité.

Manger ce qu’on a récolté sans l’avoir planté est une expérience qui nous relie totalement à la terre, rétablit nos racines et nous redonne une certitude de notre place en tant qu’humains dans ce lien avec les autres organismes vivants.